mardi 29 avril 2008

DA L'MULUD MAMMERI


DA L'MULUD
Vidéo envoyée par shadowboxin

Documentaire extraordinaire sur Mouloud MAMMERI.
Diffusé récemment sur BERBERE TELEVISION

Homme de lettres mondialement connu ; traduit dans onze langues, Mouloud MAMMERI est l’écrivain algérien le plus occulté en Algérie. Son nom n’apparaît que très rarement et très furtivement dans la presse nationale.
De tous les écrivains algériens que la colonisation à l’exil, Mouloud MAMMERI est le premier à regagner, dès l’indépendance de l’Algérie, le pays qu’il n’a plus quitté depuis. Premier président de l’union des écrivains algériens, Il a connu une période de gloire «institutionnelle» où l’on a sollicité son point de vue dans les journaux. Où il a vu le théâtre national algérien monter sa pièce freha, l’ONCLC produire un film tiré de son roman l’opium et le Bâton. Puis retiré du hâle des honneurs et des gratifications officielles. Mouloud MAMMERI a mené une carrière d’écrivain et de chercheur caractérisé par une fidélité sereine à certaines idées et certains idéaux. Une réflexion qui échappe aux grandes rigueurs d’analyse. Une honnêteté intellectuelle indéniable.
De tous grands écrivains maghrébins qu’ont débuté dans les années 50 et qu’on a dénommés « la génération 52 » - celui qui a le moins publié. ceci s'explique sans doute par l'immense contribution qu’il a apporté sous forme de travaux anthropologiques, grammaticaux, linguistiques ou littéraires au domaine culturel berbère. Cette contribution est aussi déterminante que courageuse; c’est l’une des plus importantes de ce siècle.
Romans: "La Colline oubliée" , 1952
"Le Sommeil du juste", 1952
"L’Opium et le bâton", 1965
"La Traversée" , 1982


Le roman "la colline oubliée" est repris ensuite par le cinéaste & réalisateur Abderrahmane BOUGUERMOUH pour réaliser le premier film en langue Berbère, intitulé du même nom "la coline oubliée" ou en berbère : "thawrirth yetswatsun". Ce film est le fruit de l'amitié entre les deux grands hommes, et surtout de leurs différentes rencontres et de la promesse faite par BOUGUERMOUH à MAMMERI de réaliser ce film, longtemps censuré et interdit en Algérie.